Angélique de Monbousquet

Lorsque Gérard Perse arrive à Monbousquet au début des années 1990, les codes viti-vinicoles ne sont pas ceux d’aujourd’hui. La qualité et la quantité de la vendange dépendent uniquement du climat et de ses aléas.
Soucieux d’optimiser au maximum la qualité des vins produits au Château Monbousquet, Gérard Perse procède à une réduction et à une sélection drastique des rendements. Les jeunes vignes n’entreront plus dans la composition du grand vin.
A cette époque à Bordeaux, chaque château, en particulier parmi les crus classés, produit un second vin, voire un troisième vin. Initiée par quelques grands crus à la fin du XIXe siècle, la démarche est devenue courante depuis les années 1980. Provenant du même terroir que le grand vin, le second vin bénéficie aussi de la même attention lors de son élaboration. Monbousquet n’échappe pas à la règle, mais le nom de Monbousquet n’apparaît pas alors sur cette seconde étiquette.
Gérard Perse rétablit la filiation, donnant naissance à « Angélique de Monbousquet », second vin de la propriété.

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